Pratiques voire indispensables, les armoires de sûreté servent pour le stockage de produits inflammables et explosifs.
Leur rôle étant de réduire les risques d’incendie, surtout en présence d’une forte source de chaleur. Gros plan sur les réglementations et sur les normes qui régissent ce type de structure.
Les normes EN 14470-1 et EN 1363-1
S’il y a une norme incontournable en matière d’armoires de sûreté, c’est certainement l’EN 14470-1 qui impose les conditions de construction, mais aussi de contrôle de ce genre de structure.
Cette norme concerne en effet le stockage en laboratoire de produits inflammables dans des armoires de sûreté de moins d’un mètre cube. Vous trouverez notamment différents modèles sur www.monatelierpro.fr, un site spécialisé dans le mobilier de rangement en entreprise.
La norme EN 14470-1 impose également la présence d’une protection coupe-feu, de portes sécurisées et d’un système de ventilation. La norme NF EN 1363-1, quant à elle, est particulièrement axée sur la résistance au feu des éléments qui constituent l’armoire de sûreté.
Les normes EN 61010 et EN 14727
En plus des normes EN 14470-1 et EN 1363-1, les armoires destinées à être utilisées en laboratoire doivent se conformer aux exigences des normes EN 61010 et EN 14727. Le premier implique les dispositions visant à garantir la sécurité des personnes tandis que le second porte sur les mobiliers de laboratoire.
De telles structures de rangement peuvent être soumises à des vérifications auprès du Bureau Veritas. Si toutes les règlementations ont été respectées, l’organisme octroie une attestation de sécurité.
Je tiens aussi à spécifier que l’agrément FM est attribué aux armoires de sûreté qui résistent au feu pendant une dizaine de minutes. Quant à la norme CNPP FSE 98-006, elle concerne les structures de rangement pourvues d’extincteurs tandis que la norme NF ISO 1182 concerne celles dotées de parois isolantes non inflammables.
La certification GS
Cette fameuse certification atteste que l’armoire de sécurité est bien conforme aux conditions de sûreté européennes. Des critères et des tests rigoureux s’imposent afin de vérifier la résistance des portes et des tiroirs.
En ce sens, les systèmes d’ouverture et de fermetures sont manipulés à plusieurs reprises. Les spécialistes procèdent également à des points de contrôle de température au niveau du sol de chacune des armoires testées.
Le point sur les classes de résistance au feu
Dans un premier temps, il convient de distinguer les 4 classes de résistances au feu. En pratique, les indices 15, 30, 60 et 90 correspondent à la durée en minutes de résistance en cas d’incendie. Un test de résistance s’opère donc pour déterminer la classe de résistance au feu.
L’armoire sera placée exactement à 100mm d’un point de chaleur voire d’un incendie. Les températures seront ensuite relevées à différents points de l’armoire. Le temps mis pour atteindre les 200°C sera ensuite enregistré afin de déterminer la classe de résistance au feu.
Quoi qu’il en soit, les portes et les aérations d’une armoire de sûreté doivent se fermer automatiquement en moins de 20 secondes en cas d’incendie. L’épaisseur des parois doit être identique.
Et en toute logique, chaque armoire de sûreté doit comporter un pictogramme qui indique la classe de résistance au feu. La charge maximale de chaque étagère doit aussi y être mentionnée.