Les pertes de chaleur pèsent toujours assez lourd sur la facture énergétique de votre logement. Les travaux d’isolation s’avèrent donc nécessaires. La rénovation thermique a un coût et si vous vivez en copropriété, vous devez en connaître les tenants et aboutissants.
Des travaux de rénovations énergétiques en copropriété
Dans une copropriété, les projets de travaux sont décidés en assemblée générale du syndic, surtout s’ils concernent les parties communes. Les travaux de rénovation énergétiques font partie de ceux qui offrent de nombreux avantages pour les copropriétaires.
Ils permettent de réduire de façon conséquente les ponts thermiques, mais aussi les dépenses énergétiques que ceux-ci génèrent.
Il est important pour les copropriétaires de faire le point à ce propos pour en déterminer le coût. Bien que les copropriétaires puissent le faire eux-mêmes, il est préférable de recourir aux services de professionnels, tels qu’Hellio Copropriété, qui ont une expérience dans le domaine et qui vous proposeront des solutions d’économies d’énergie pour les copropriétés.
Réduire les coûts en réalisant plusieurs travaux de rénovation en même temps
Dans une copropriété, le coût des travaux est réparti entre tous les copropriétaires s’ils concernent les parties communes, par le biais du tantième qui détermine la quote-part des charges de chacun en fonction de la valeur de partie privative.
Dans une copropriété, il est recommandé d’entreprendre plusieurs travaux à la fois pour réduire les coûts ; isolation de la façade par l’extérieur et ravalement de façade, remplacement du chauffage central, du système de distribution de l’eau chaude collective, relamping.
Le coût dépendra alors du nombre de travaux à réaliser suite à un diagnostic de performance énergétique obligatoire dans les copropriétés de moins de 50 lots, ou un audit énergétique, pour les lots supérieurs à 50.
Ne pas oublier le calorifugeage des canalisations
Les déperditions de chaleur se situent en grande partie au niveau du toit, des murs et du plancher, mais aussi des parois vitrées. Nous oublions souvent que les canalisations peuvent aussi être source de déperditions thermiques, alors que les circuits traversent généralement des espaces non isolés.
L’isolation de ces canalisations est appelée calorifugeage. Il consiste à enserrer les conduits dans un matériau isolant (fibre de bois, mousse polyuréthane ou laine de verre). Les déperditions thermiques seront réduites, à condition toutefois que les coudes puissent être isolés correctement.
Les aides pour les travaux de rénovation énergétique en copropriété
L’isolation thermique et tous les travaux de rénovations énergétiques au sein d’une copropriété peuvent bénéficier de différentes aides. C’est par exemple le cas du dispositif MaPrimeRénov’ Copropriétés sous certaines conditions.
Pour en bénéficier, 75 % des appartements doivent être occupés au moins pendant 8 mois par an, et les travaux doivent permettre à la copropriété d’obtenir une amélioration énergétique de 35 %.
La copropriété peut aussi obtenir un certificat d’économie d’énergie s’élevant à 2000 € par logement, ainsi que l’éco-PTZ. Les copropriétés dites fragiles peuvent aussi se voir octroyer des subventions de l’Anah. Ces différentes aides donnent l’opportunité aux copropriétés de réaliser des économies importantes sur les dépenses liées aux travaux de rénovation énergétique. À noter que les travaux peuvent être financés en intégralité par les fonds de travaux constitués par la cotisation versée par la copropriété.